Photographies, images électroniques dont le rendu réaliste confine à la parfaite illusion de la réalité, cartes postales, pochettes de disque, premières pages de magazine, jaquettes d'ouvrage, placards publicitaires, tracts et affiches, photos-romans, films et émissions de télévision : dans le tohu-bohu des media, l'image analogique est quasiment omniprésente.
Il ne semble donc pas inutile d'en proposer une approche à la fois simple, pratique et qui, pour dire vite, prétend néanmoins à la scientificité dans un domaine qui, le plus souvent, est rejeté dans l'aire de l'à-peu-près d'une subjectivité débordante...
Par un examen commenté et critique des travaux inauguraux et - semble-t-il - fondamentaux (ceux de SM. Eisenstein, d'André Bazin, de Roland Barthes et de Christian Metz), il sera tenté d'inciter à pratiquer une analyse des produits audiovisuels les plus divers. Ainsi, devrait se mettre en place une assise heuristique permettant une réflexion et une action sur les images qui nous entourent.
Seront ensuite abordés quelques cas d'analyses inspirées de ces premières approches.
On sait que sous l'analogie se niche une fallacieuse idéologie du réel qui nous fait dire : «C'est vrai puisque je l'ai vu, de mes yeux vu, à la télévision», alors que dans la phrase suivante, on laissera tomber négligemment : «Ça, c'est du cinéma» pour signifier qu'il y a trucage et falsification. Que penser de cette attitude ? S'agit-il d'un véritable déni de perception ou cette croyance-incroyance est-elle constitutive de l'appréhension de toute image analogique ?
Ces pages ont été écrites en pensant que cet opuscule puisse rendre quelques services aux étudiants de premier et de deuxième cycle en audiovisuel, en cinéma et en communication, auxquels il est tout particulièrement destiné, encore que tout citoyen contemporain, fatalement confronté au monde des images, puisse également en tirer profit.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.