L'investissement international est communément présenté comme la clé du développement. De nombreux Etats du Sud, pour être attractifs, mettent en œuvre un droit particulièrement protecteur des intérêts des investisseurs.
Or, la logique de rentabilité optimale (notamment pour les investissements de portefeuille) et la concentration de la grande majorité des investissements dans les économies de la Triade (Etats-Unis, Europe, Japon) ne peuvent fonder pour les économies du Sud un développement durable.
Le droit de l'investissement international élaboré par les seuls Etats investisseurs et le droit au développement ne sont pas compatibles.
La primauté du droit au développement, droit fondamental des Hommes et des Peuples, peut seule être un outil d'une Autre Mondialisation où l'investissement international ne peut jouer qu'un rôle subsidiaire.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.