Après Imago Mundi (Galilée, 1986), L'Espace pictural (Encre Marine, 1995), Questions heideggeriennes. Stimmung, logos, traduction, poésie (Hermann, 2010), il restait un quatrième volet essentiel de l'oeuvre d'Éliane Escoubas à rassembler : celui consacré à ses investigations des écrits sur l'art des philosophes et des théoriciens, de Kant, Schelling, Schiller, Goethe, Hölderlin, Fiedler, jusqu'aux plus récents Biemel, Loreau, Granel, Derrida, Janicaud, Blanchot et Levinas, en passant par le coeur phénoménologique de ses investigations : Heidegger, Merleau-Ponty et Maldiney.
L'invention de l'art est une exploration rigoureuse et singulière où l'écriture d'Éliane Escoubas s'entrelace à l'écriture des différents auteurs qui ont retenu son attention pendant plus de vingt-cinq ans. Une esthétique phénoménologique de l'art se déploie au fil des textes où se construit simultanément une interrogation patiente sur la modernité : « il n'y a pas d'autre notion de l'oeuvre d'art que la notion moderne : l'oeuvre d'art est née à l'époque de la modernité qui en constitue à la fois la condition de possibilité et la limitation ». (L'invention de l'art, p. 286)
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