En 1626, année de la deuxième édition de son Francion, Charles Sorel publie un roman déroutant, L'Orphize de Chrysante. Histoires d'amour, noblesse antique de l'île de Chypre, combats et duels, mythologie... Nous sommes apparemment très loin de l'histoire comique. Pourtant, de nombreux points attirent l'attention du lecteur déniaisé : l'amour, le désir et le plaisir physique se conjuguent librement et s'accordent au masculin comme au féminin ; de nombreux éléments topiques du romanesque détonent étrangement, comme si leur auteur en souriait tout en les utilisant. Ce roman sentimental, rédigé à la manière des romans grecs d'après son auteur lui-même, ne serait-il pas le cheval de Troie d'un libertinage philosophique tout autant qu'esthétique ?
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