Ce livre se propose de chercher, à la fois avec et contre
Heidegger, à la fois au-delà et en deçà de lui, et à la fois
avec et contre une certaine tradition heideggerienne, la
possibilité d'une politique heideggerienne pour aujourd'hui,
ou, comme l'écrit Frédéric Neyrat : une sorte
"d'ontologie, mais transie par la politique".
Une telle démarche prend sens d'abord dans le constat
que Heidegger serait le premier à avoir véritablement
commence à penser le développement de la technique
comme destruction progressive du monde, c'est-à-dire
comme perte de sens de la presence, de ce qui fait
monde, et comme orientation mondiale vers un «non-monde»
c'est-à-dire vers un espace où plus rien n'est
en tant qu'être, où toute substance se réduit à une
subsistance.
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