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Né en 1881 dans une famille aisée, Stefan Zweig publia son premier recueil de poèmes à l’âge de 19 ans. Quoi qu’il écrivît - essais, articles, nouvelles, romans, biographies -, il ne connut que le succès. A partir des années 1930, il devint l’auteur vivant le plus traduit à travers le monde. Il était, aimait-il à plaisanter, l’un des dix auteurs de langue allemande à pouvoir se permettre de fuir. Après l’arrivée au pouvoir d’Hitler, cet auteur célébré par tous, chantre de l’humanisme international, amoureux des arts et des lettres, se retrouva, en l’espace de quelques années, contraint à un exil solitaire qui l’éloigna peu à peu de tout ce qui avait guidé et fait sa vie. Il quitta l’Autriche pour s’installer à Londres, puis à Bath, avant de partir pour l’Amérique - New York, Ossining, Rio et enfin Petrópolis où, en 1942, il mit fin à ses jours. Dans cet essai brillant et très documenté, George Prochnik retrace le destin tragique de Stefan Zweig, et à travers lui, c’est tout un pan de l’histoire culturelle européenne et américaine que l’on découvre, mais aussi la lutte de ceux qui durent abandonner l’une pour embrasser l’autre. Zweig devient ainsi, par ses textes et sa pensée, le symbole de la fin d’une époque et de l’implosion de l’Europe en tant qu’idéal d’une civilisation occidentale éclairée.