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Reprenant, après quinze ans, Ligne de crête, Jean Sulivan, dans le texte inédit Les hommes du souterrain, le résume ainsi : tout savoir théologique réduit, ratatiné, asservi à l’utile, hors création, conduit à la révolte ou à l’indifférence. L’ordre – dans l’ordre spirituel – se présente comme violence et trop souvent le savoir des éclairés a paralysé l’espérance des petits. Le mystère chrétien se vit non dans l’espace blanc du mental mais à ras de corps et de terre. Enfin, Dieu n’a pas réponse aux questions ; faire de lui un répondeur, c’est le transformer en ordinateur. Jean Sulivan prolonge ces réflexions dans le nouveau texte qui vient compléter Ligne de crête : “Tant que l’Église, dit-il notamment, n’aura pas réalisé qu’il y a un langage qui rend tout discours religieux folklorique, pur produit de tribu, radicalement inapte à être entendu par l’étranger (et ce d’autant plus que le langage a du succès à l’intérieur de la tribu), elle ne parlera pas l’Évangile...” D’une plume légère, Sulivan dessine le visage d’une foi vivante et capable de tenter aussi bien les “rebelles” que les “solitaires”. Pour ces débats d’un homme en face de son âme, il invente un ton vif, souvent combatif, mais inspiré par l’enthousiasme et la foi : un bel effort pour parler à l’homme d’aujourd’hui, et pour l’essentiel, un langage qu’il comprenne. « En vérité il peut arriver que ceux qui désertent et disent pourquoi, invitent l’Église à s’interroger sur l’enfermement culturel. Qu’elle n’oublie pas que c’est en elle, dans la pratique évangélique et mystique, que nombre d’entre eux ont puisé la passion de la vérité. Qu’ils partent ou demeurent, exilés intérieurs, il est possible de les voir comme des éclaireurs qui signalent des antinomies. Non qu’il faille les suivre ni que leur démarche soit la seule possible. Mais précisément parce qu’ils n’ont pas badiné conjointement avec l’intelligence ni l’Évangile et qu’ils ne se sont pas laissé arrêter par la dévotion, la peur ni l’humilité ils peuvent rendre manifeste ce qu’il y a d’artificiel et de bricolé dans le système conceptuel qui sert d’armature à la foi, du moins au niveau des mentalités. C’est-à-dire ce qu’il y a de volontariste, de malsain, de non éclairable par la pensée nue et finalement de contradictoire à l’esprit d’évangélique, qui en définitive ne tient souvent que par une fausse idée de l’obéissance. Que de spécialistes apparemment assurés chez qui la générosité du cœur et le prosélytisme vont de pair avec l’affirmation abstraite, mortifère, en poussant à la surcompensation fanatique. Que d’apôtres tendus dont le visage ne dit rien d’autre que la tragédie intérieure. »