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Le Liban ? Qui ne cite aujourd’hui sa fatigue, et cette agonie d’un pays qui, avec un acharnement quasi incompréhensible, ne cesse de creuser sa tombe ? Inexorablement, chaque mois, chaque année. Le Liban désespère l’opinion. Inondé d’images chaotiques, perdu dans le dédale des communautés libanaises, l’homme de la rue tourne le dos à ce pays, qui s’éloigne comme empoigné, possédé par une guerre qui, depuis dix ans, ne cesse d’innover dans l’horreur : massacres, voitures piégées, attentats, suicides. Certains expliquent les drames du Liban par une fatalité extérieure et exotique. D’autres, au contraire, s’emploient à dresser les potences et les réquisitoires. De la guerre politique de 1975, on dit, en 1985, qu’elle était une guerre de religion. Que s’est-il passé ? Le Liban fut un pays riche de banquiers, mais aussi le pays le plus ouvert, le plus lettré, le plus libre. Doté d’une constitution à la française, ce fut le pays d’Orient le plus chéri par l’Occident. Après dix ans de guerre et de meurtres, a-t-il encore des raisons, ou des possibilités, d’exister ? C’est au fil de l’histoire, des témoignages, sur le terrain et dans les archives, que Claire Brière tente de reconstituer une trame qui se perd dans les pièges et dans les tourmentes de guerres qui n’en finissent pas, de guerres terrifiantes et bourrées de bonnes et tragiques raisons.