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La coopération de Maurice Bordes et de Jean Castex relève de l'esprit du compagnonnage. Le président de la Société archéologique du Gers, professeur à l'Université de Nice, présida, face à la Baie des Anges, le jury faisant de l'apprenti Jean Castex un docteur pyrénéen sur le Siècle des Lumières. Le professeur Bordes étudie la Gascogne, par-dessus les remparts de Lectoure, comme si d'Étigny inspirait encore son talent et son zèle. Comme tant de Gascons de la montagne, Castex a dû quitter la vue de Superbagnères. Tarbes le retint, après deux initiations à Foix, d'où son estime pour Fauré, qui fut aussi tarbais, et à Condom, d'où sa prédilection pour le foie gras et le faste monumental. Il est né dans une famille, où l'amour du terroir le disputait au goût chantant d'écrire (Louis Ferrère, Léopold Médan, Bernard Sarrieu furent de ses alliances). Les deux compères sont historiens (et géographes) de métier. Ils ont convenu de ce travail dans la perspective de ces disciplines un peu terre à terre. Ils ne posent pas aux professeurs de lettres, voire aux grammairiens, légiférant au Bois sacré sur la graphie. Ils s'en sont tenus aux états de fait qu'aiment les archivistes. Les citations d'écrivains gascons, ou français antérieurs aux ères académiques, comme Rabelais et Montaigne, sont répétées comme les dirent les auteurs. Ce sera un jeu d'enfant pour les étudiants cultivés de transposer, à la seconde même, dans l'orthographe normalisée. Les expressions qui n'ont pas de père - sinon l'inconscient collectif - sont, elles, données dans l'écriture qui est en règle au Baccalauréat. Ce serait un idiotisme professionnel pour des universitaires - en gascon et en français de Paris - de ne pas suivre les instructions du rectorat. Disons simplement que, montagnard, Castex forme spontanément les féminins en A et que, chez lui, l'oreille héréditaire est antécédente à l'alphabet. Il suffira à nos frères de la plaine d'adapter dans leurs dialectes, qui en O, qui en E. La henna - des montagnards et de la graphie universitaire - se prononce à la française phonétiquement henno ou henne. Le V et le B sont transmutants : vaca (vaco) = baca, baco… L'orthographe normalisée distingue les infinitifs par un R, souvent non prononcé (cantar = canta). Les Français font de même parfois (chanter = chanté). Les malins saisissent tout en un coup de langue : il suffit de lire quelques instants à mi-voix.