Intrigué par la complexité des relations entre Napoléon et ses compagnons d'exil à Sainte-Hélène et, singulièrement, par les accusations d'avoir empoisonné l'Empereur, portées contre le général de Montholon, Jacques Macé a entrepris, tel un juge d'instruction, de reprendre complètement ce dossier.
Il nous présente la carrière longue et mouvementée de Charles-Tristan de Montholon-Sémonville. Descendant d'une famille bourguignonne d'ancienne noblesse, né à Paris en 1783, orphelin de père très jeune, il est adopté par le second mari de sa mère. Louis Huguet de Sémonville.
Lors d'un séjour en Corse, sa famille se lie avec les Bonaparte. C'est le début d'une longue relation qui ne sera pas sans nuages, et le mènera à passer six ans de sa vie à Sainte-Hélène avec Napoléon Ier, puis encore autant d'années en détention au fort de Ham avec le futur Napoléon III.
Loin de faire du général de Montholon un enfant de choeur, Jacques Macé l'innocente cependant, arguments à l'appui, du crime supposé dont plusieurs ouvrages récents l'accusent.
L'ouvrage se termine par <<Le chant de Moïna>>, recueil publié anonymement en 1823, dont l'auteur n'est autre qu'Albine de Montholon, l'épouse du général. Ses accents romantiques et désespérés évoquent son idylle avec Napoléon à Sainte-Hélène, la dernière de l'Empereur.
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