L’Homme qui était mort, c’est le Sauveur que l’on a déposé dans le sépulcre sans qu’il ait vraiment vécu. Sa mission l’a empêché d’être lui-même: en prêchant son évangile, il a proposé aux hommes l’amour, mais un amour condamné à mourir. Car, ignorant de la véritable vie, il ne tendait qu’à en arracher les hommes pour se les attacher par des liens purement spirituels. Par la suite, il ressuscite plein de déception, mais décide de créer sa propre existence, solitaire au sein du monde. Fatigué et le cœur rempli de crainte, l’homme qui était mort se met en route à travers le monde, en quête de la véritable vie. Dans une région lointaine, il rencontre une jeune femme, prêtresse de la déesse païenne Isis. Leur union sexuelle et mystique les révèle à la signification de la vie. La femme a conçu le fils d’Osiris et l’homme a vaincu la mort. La beauté et la sensualité de ce dernier roman de David Herbert Lawrence, inspiré par les écrits de Nietzsche, font oublier ce qu’il y a de sacrilège dans cette réinterprétation de la vie du Christ.
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