« La supériorité de l'homme tient principalement à la taille de son cerveau qui représente 2 à 3 % du poids de son corps et, surtout, consomme 25 % de son énergie contre 8 % pour les grands singes. Naissant prématurés, alors qu'un poulain trottine après sa naissance, les bébés d'hommes sont tributaires, des années durant, de leur entourage qui leur assure nourriture, protection et éducation. Naître sous-développés permet aux humains de bien mieux se prêter à l'éducation et à la socialisation. Pourtant, pendant deux millions d'années ils demeurèrent des créatures faibles et marginales. C'est Homo sapiens qui commence à chasser de petites créatures et à privilégier la cueillette. Trois étapes majeures jalonnent cette courte histoire : la révolution cognitive, il y a 70 000 ans, la révolution agricole, il y a 12 000 ans et la révolution scientifique il y a 500 ans. » Guy Jacques dresse un tableau concis et complet de la genèse de l'espèce humaine à travers les siècles, évoquant les avancées majeures qui ont rythmé son développement. Grâce à sa créativité, l'homme a dépassé ses capacités physiques (multipliant outils et innovations techniques, ce qui lui permet de surpasser toutes les performances animales), intellectuelles et artistiques (Einstein, Pasteur, Mozart, Cézanne, Shakespeare), privilégiant l'échange des savoirs. Cet « animal moderne » s'est adapté aux changements climatiques et environnementaux, faisant longtemps un usage intelligent et optimisé de ses sens. De sa plume didactique et clairvoyante, l'auteur retrace les conjectures de l'Évolution et rappelle à tous, qu'en dépit de son apparente supériorité dans le règne animal, l'Homme n'en reste pas moins une partie intégrante de l'écosystème, un être soumis aux mêmes lois de la nature que tous ses congénères. Mais il est en train de l'oublier, d'où une démographie insensée, un changement climatique majeur, une perte de biodiversité...
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