Le tourisme n'a pas toujours existé ; il a été inventé par les Britanniques au
XVIIIe siècle. Dès l'origine, il prit des formes saisonières. La plus importante fut
l'hiver dans le Midi. Cette migration qui pouvait durer six mois conduisait des
rentiers venus de toute l'Europe et même d'Amérique vers des bourgades vite
transformées en villes d'hiver : Nice, Hyères d'abord, Pau, Cannes, Menton,
Montecarlo dans la première moitié du XIXe siècle.
Après les origines, ce livre décrit une grande diaspora migratoire qui intéresse
le pourtour méditerranéen, quelques zones atlantiques (d'Arcachon à Estoril) ; ce ne
sont que des points ; ce n'est qu'une (longue) saison. C'est toujours la même
réputation du climat, l'admiration d'une végétation exotique importée, les fêtes et les
jeux. L'ouvrage indique l'akmê, début XXe, vite suivi, après 1929, d'un rapide
déclin.
Il y a, au XXe, d'autres attraits (les hivers de glisse sur neige...), des clientèles
plus diversifiées. Les anciens lieux de l'hivernage ont gardé leur forte réputation et
gagné de nouveaux adeptes. La fréquentation est plus mélangée, en partie populaire
et surtout estivale. Les trois ou quatre S sont devenus l'attrait majeur du Midi.
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