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« Je voudrais, écrit Yvan Audouard, que ce livre vous affame et vous fasse déraisonner. J’aimerais que vous en sortiez ivres, ayant éprouvé jusqu’au vertige les exaltations du jeûne et jusqu’à l’anéantissement les hébétudes de la goinfrerie. Il ne me déplairait pas qu’il exaspère votre concupiscence. Lisez-le avec les yeux, le nez, la bouche, les oreilles, lisez-le avec votre corps tout entier. Si ces pages ne sentent pas bon, si elles n’ont pas de goût, si elles ne vous donnent pas envie de danser ou de faire la sieste, brûlez-les et faites-vous cuire des saucissettes... » Cet insolent défi ne sera pas relevé : car Audouard est un authentique “dégustateur d’été”. Il se promène en lui comme Stendhal dans Rome y découvrant sans cesse ses enchantements imprévus, des personnages solaires, des divinités enfouies, des gourmandises oubliées. Son été ne ressemble pas à celui de ces marchands de soleil qui vous le garantissent sans orages, bourrasques, sautes d’humeur, guêpes, moustiques ou fourmis. Le sien est une fête perpétuelle. Une moisson peuplée d’arcs-en-ciel, de cigales, de rossignols, de vers luisants et de bêtes à bon Dieu. Le droit à l’été fait partie depuis peu des Droits de l’Homme, mais on l’a livré sans mode d’emploi : voici le premier traité de son bon usage.