Lorsque vers la fin du dix-neuvième siècle, la
Droite française devient soudain «nationaliste», selon le
mot qu'elle inventa, c'était de sa part, un beau redressement.
Encore avait-il fallu, pour que l'opération fût,
électoralement rentable, qu'un peu de temps s'écoulât et
que les souvenirs de 1870-1871 devinssent, dans la foule,
brumeux.
Le parti des possédants, en effet, avait montré de
quel côté était son coeur, quand, pour sauver à tout prix
les structures sociales qu'il croyait menacées, il avait lié
sa cause à celle de l'envahisseur et travaillé de toutes ses
forces, avec Thiers et Bismarck, contre Gambetta et la
résistance nationale.
Cette histoire trop peu connue (la droite française
contre la France...) et dont j'ai conté le début dans Cette
curieuse guerre de 1870, en voici la seconde partie.
«Pourquoi mettre à l'histoire de faux talons ?»
disait Péguy. «Ne faisons pas de l'histoire police : faisons
de l'histoire historique...»
H.G.
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