En 1989, le communisme s'effondre en Roumanie, ainsi que dans
toute l'Europe de l'Est. Les Roumains héritent du deuxième bâtiment
de la planète en surface, ainsi que d'une des plus grandes avenues au
monde. Il s'agit respectivement de la Maison du peuple et du boulevard
de la Victoire du socialisme, réunis en un ensemble appelé le
Centre civique de Bucarest. Celui-ci semble, de nos jours, faire figure
de favori dans la plupart des présentations de la Roumanie et certains
analystes en font un symbole et un motif de fierté pour les Roumains.
Ioana Iosa situe le Centre civique dans le contexte de sa création
(politique, idéologique et urbain) et suit ses modifications de sa naissance
jusqu'à aujourd'hui : planification, réalisation, stratégies de
développement officielles et modifications mineures spontanées.
L'objectif ? Comprendre quelles sont les formes d'appropriation et
de réinvestissement, par la société roumaine actuelle, de l'espace
hérité du régime déchu en 1989. Il s'agit en fait d'une analyse des
métamorphoses de l'architecture et du sens de cet ensemble architectural
et urbain, sur fond de bouleversements politiques et de passage
au libéralisme, sous la forme d'une réflexion sur ce qu'est «la
monumentalité» dans le contexte roumain.
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