À partir de mars 1947, ayant quitté la prison pour l'hôpital de
Copenhague, Céline peut écrire librement. Son activité épistolaire
se développe alors considérablement, avec ses anciens amis restés en
France et avec de nouveaux venus qui se manifestent à lui. C'est le cas de
l'écrivain Albert Paraz (1899-1957) qui entame sa correspondance avec
l'exilé en juin 1947.
Elle durera dix ans et compte 353 lettres. Ce qui en fait l'une des
plus étendues après celle que Céline entretient avec sa secrétaire Marie
Canavaggia depuis 1936. Cependant elle présente un caractère qui la
distingue de toutes les autres : Paraz a l'idée, acceptée avec réserves
puis contrôlée par son correspondant, de mêler les lettres qu'il reçoit
du Danemark à ses écrits autobiographiques, Le Gala des vaches (1948)
et Valsez, saucisses (1950) - ce qui fait de lui le premier éditeur d'une
correspondance de Céline.
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