Le 22 septembre 2007, André Gorz et son épouse dorine se donnaient la mort. Par cet acte d'une ultime liberté, le penseur de la critique du travail et de l'écologie politique mettait un point final à son oeuvre. Un an auparavant, il avait annoncé ce probable « suicide main dans la main » dans une magnifique lettre d'amour de soixante-quinze pages adressée à celle qui lui avait permis d'accepter son existence. Cette Lettre à D., écrite en soixante-dix-sept jours, est depuis devenue un classique de la littérature amoureuse. Christophe Fourel, qui fut un ami proche d'André Gorz, lui écrit à son tour pour lui exprimer sa gratitude. Il profite de ce geste épistolaire pour lui faire part des nombreuses initiatives qui ont été prises pour faire résonner son oeuvre depuis dix ans et aussi de quelques-uns des débats qui agitent la société actuelle : les défis climatiques, le revenu d'existence et les réflexions autour du Convivialisme. Une lettre pleine de reconnaissance et de questionnements philosophiques adressée à celui qu'il considère comme l'inspirateur de ses engagements militants. Cette lettre témoigne d'une amitié profonde qui a pu trouver des voies de prolongement au-delà de la mort.
L'ouvrage dévoile une amitié entre l'auteur et le philosophe André Gorz au-delà de la mort Le livre révèle que le projet de suicide à deux du philosophe et sa femme en 2007 datait de 32 ans. Christophe Fourel est un spécialiste de la pensée d'André Gorz et un des principaux animateur du mouvement convivialiste.
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