L'être relationnel
Première partie d'une oeuvre en deux tomes : L'Être et l'Unité, L'Être relationnel porte d'abord son attention sur « l'être total et l'être intelligible » et traite ensuite de la vérité de l'être, de sa pluralité, de sa totalité et de sa transcendance.
Cette analyse se concentre sur la problématique de l'être et de l'unité, sujet au coeur du travail de l'auteur depuis de nombreuses années. Celui-ci observe que si toute intelligence est compénétrée de l'être, sa vérité n'est pas seulement logique mais ontologique. La vérité de l'intelligence est une profondeur d'être qui présuppose une disposition potentielle à l'intelligible. C'est de l'être que la raison reçoit ses lumières, c'est en lui qu'elle pense. Si bien que l'ontologie est une philosophie du déploiement et du jaillissement perpétuel de l'être. L'être sera toujours une réalité plénière, multiple et intelligible. Il sera toujours une relation.
D'un point de vue logique, l'être en tant que tel se caractérise d'abord par son indivisibilité. D'un point de vue ontologique, tout ce qui est être a une certaine étendue et est donc multiple. L'union de l'être et de l'unité se présente, en fin de compte, comme l'union de l'intelligence et de l'intelligible. Cette union est métaphysique, passant de l'ordre ontologique à l'ordre rationnel. C'est dire que l'ordre ontologique doit aussi être un ordre intelligible. C'est dire aussi que la véritable connaissance humaine est déductive, abstractive, transcendantalisante.
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