La généralisation de l'Internet et l'explosion du monde numérique créent en ce début de XXIe siècle une vraie révolution. Elles sont bâties sur le principe de la liberté d'expression, de l'innovation technologique, de la transparence pour tous et de l'égalité pour chacun. Qui peut y croire ?
Si l'éthique de l'Internet doit compter sur la démocratie alors le parcours où se côtoient, dictateurs, démocrates, ingénieurs, hackers ou petits génies est semé d'embûches. Pour réussir, la neutralité de l'Internet a deux atouts, celui de la puissance des « faibles », c'est-à-dire du nombre exponentiel d'internautes susceptibles de créer des e-révolutions et celui du monde numérique. Portés par l'Internet et ses milliards de connexions possibles, les objets communicants bardés d'électronique et d'intelligence artificielle transforment les usages et métamorphosent tous les comportements.
La question est de savoir « qui garde les gardes ? », autrement dit « qui contrôle qui ? », « qui régule ? », qui décide dans un monde où le « tout-communication » a brisé les barrières géographiques et dissout les lieux de pouvoir.
Force est de constater que, sauf retournement, les cartes semblent redistribuées : une régression significative des états et des institutions au profit des grands acteurs de l'Internet, ces nouvelles puissances qui tiennent des discours à la fois enthousiasmant par le niveau d'innovation qu'ils véhiculent et inquiétant par leur pouvoir financier et leur marge de manoeuvre capable de renverser le monde.
Reste qu'il faut se rassurer, en se persuadant que de tout temps l'homme a possédé dans son corps et dans son esprit toutes les facultés pour s'adapter. Le progrès dépend de lui.
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