«Tous croient qu'il doit rester quelque chose du travail, de l'effort d'une vie. Pas pour les autres. Ils ne pensent pas aux autres. Personne ne pense aux autres. Ils le veulent pour que les autres pensent à eux. A eux seuls. C'est pour cela qu'ils le veulent. Moi, je ne le veux pas. Mon testament ne lègue que des cendres. Des cendres et seulement des cendres. Ce n'est pas peu de chose. Regardez-les. Ce n'est pas peu de chose. Regardez comme il en a.»
Ce texte de Dimitri Dimitriadis n'est pas un texte de révolte. C'est un texte de lucidité, d'une lucidité qui s'éprouve aux limites de l'existence, un texte qui ne fait aucune concession à rien. Il est l'opposé des littératures d'ambiance qui meublent les tables des libraires.
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