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Connaissez-vous cette variété de magnolia à feuilles caduques, dont les fleurs, blanches ou roses, s'épanouissent au premier printemps, somptueuses sur les branches nues ? Pour Jean-Paul Sordet, cette floraison est le linceul de jeunes disparues, le symbole secret d'amours mortes avant d'avoir été vécues. Il a près de cinquante ans. Il travaille dans la littérature, sans avoir jamais pu - empêché par la nécessité de gagner la vie de sa famille -, faute peut-être aussi de génie, se consacrer à l'œuvre que, jeune, il croyait porter en lui. Sa femme, Claudie, dont le charme juvénile et sportif, l'avait séduit vingt-cinq années plus tôt, vieillit mal à son côté, cherchant amèrement refuge à l'échec de leur couple, dans des revendications et des idéologies hâtives. De-ci de-là, il s'offre une nuit ou quelques heures, avec une amie ou une autre. Ses trois enfants : Patricia, décoratrice dans le vent, Fabrice, étudiant occasionnel et poète confidentiel, Virginie, élève de terminale, sont des nébuleuses qui s'éloignent de plus en plus de lui. Demi-mari, demi-père, demi-amant, demi-écrivain, demi-jeune, demi-vieux, Jean-Paul, guetté par la neurasthénie, considère sans indulgence l'homme qu'il est devenu. […] Mais voilà que, soudain, Claudie lui apprend la terrible maladie dont elle est atteinte, et que le malheur fait irruption dans un bonheur tard venu. Andrée Martinerie nous plonge dans un suspense sentimental et tragique, qui se prolonge bien au-delà de la dernière page d'un roman qui nous met tous en scène, jeunes et vieux, héritiers du Vieux Monde, ou nés dans le Nouveau — qu'il soit celui d'un continent ou celui d'une génération — dans une ronde où chacun cherche, selon sa morale, ses théories ou ses principes, son accomplissement. Hélas, il arrive que celui-ci dépende de la dose d'égoïsme dont on est capable face à ce sentiment aujourd hui tenu pour tiède, chrétien, larmoyant, pis, masochiste, qui s'élève comme une tempête chez Jean-Paul au chevet de sa femme, et qui s'appelle la compassion.