Les vieux en Gaule romaine
Sujet très délaissé dans la littérature historique française, la vieillesse en Gaule entre le Ier siècle av. J.-C. et le Ve siècle apr. J.-C. méritait une étude complète. Cette recherche est fondée sur l'archéologie, les représentations figurées, quelques rares textes littéraires et surtout les inscriptions mentionnant l'âge au décès.
En Gaule romaine, comme dans tout le monde antique, il n'y avait pas « d'âge légal » pour la vieillesse, qui était probablement une étape de la vie beaucoup moins individualisée qu'aujourd'hui.
Trois approches ont été envisagées : la différence entre les sexes, la perception de l'âge, la situation juridique et sociale.
Hommes et femmes suivent le même chemin vers la vieillesse, mais ils ne sont pas jugés en fonction des mêmes critères. On était vieux lorsqu'on avait l'apparence et la mentalité d'un vieux. Sauf peut-être chez les notables, il semble clair qu'il était préférable d'être un vieil homme qu'une vieille femme.
Proportionnellement moins nombreux dans la population que de nos jours, les vieux n'étaient pas systématiquement exclus de la vie active, loin de là ! Comme il n'existait pas de système de retraite, dans les couches laborieuses, la plupart de ceux qui le pouvaient devaient continuer à gagner leur vie en dépit de leurs problèmes physiques.
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