Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
We gebruiken cookies om:
De website vlot te laten werken, de beveiliging te verbeteren en fraude te voorkomen
Inzicht te krijgen in het gebruik van de website, om zo de inhoud en functionaliteiten ervan te verbeteren
Je op externe platformen de meest relevante advertenties te kunnen tonen
Je cookievoorkeuren
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Dans un lieu précis, le Médoc, mais qui a l’imprécision de tous ces lieux où la liberté se négocie au canon et à l’arme blanche, se déroule une guerre dans la guerre. 1944, entre le Verdon et Montalivet, des Allemands s’acharnent encore. Il faut les déloger. Non que leur présence ait pu changer le cours des choses : Keitel, dans quelques jours, s’assoira en face de De Lattren, pour signer la capitulation du IIIe Reich. Non que le Médoc ait été - plus que d’autres - un lieu représentatif de l’Occupation : que sont quelques kilomètres carrés, auprès des centaines de milliers qui furent écrasés sous la botte. Mais la liberté, que l’on doit conquérir, est autant un symbole qu’une réalité ; surtout quand cette conquête est menée par une poignée de gens, qui n’ont pas fait de la guerre leur métier, et dont la lutte est une affirmation d’eux-mêmes, autant par rapport à ceux qu’ils combattent, que par rapport à ceux qui sont les compagnons de leur combat. Résistants passés à l’action, va-nu-pieds de leur liberté, ils sont les occupants - sans titre - de tout un pan de notre Histoire, continuateurs d’un combat ancestral, et annonciateurs - déjà meurtris - de ceux qui restent à mener. Universitaire, journaliste, écrivain gascon, Robert Escarpit n’a jamais quitté son pays… même pour faire la guerre. Quelque quarante ans après, il se penche sur une page de son histoire personnelle, qui est aussi une page oubliée de l’Histoire de France. Mêlée à l’ironie, qui fut - pendant trente ans - celle du chroniqueur quotidien du Monde, on retrouve l’amour de la terre et des hommes, qui est celui du chroniqueur hebdomadaire de Sud-Ouest Dimanche.