C’est l’engouement de la fin du XIXe siècle pour les Celtes et l’impulsion donnée par Napoléon III à l’archéologie nationale, à travers la recherche du site d’Alésia, qui attirèrent l’attention sur les tertres funéraires du Châtillonnais ; ceux-ci firent aussitôt l’objet de fouilles intensives menées dans des conditions souvent déplorables, même pour l’époque. Ces recherches avaient notamment pour but la découverte des sépultures des guerriers morts lors de la bataille de cavalerie qui précéda le siège d’Alésia. C’est ainsi que deux tombes princières de la citadelle hallstattienne du mont-Lassois, les tumulus de La Butte et de La Garenne à Sainte-Colombe, de même que le tumulus de La Motte à Cérilly, furent sondés de façon expéditive. Un siècle s’est écoulé depuis les premières fouilles à Magny-Lambert et l’intense activité déployée par ces précurseurs de la protohistoire. La fièvre retombée, l’archéologie protohistorique et plus spécialement la fouille des nécropoles tumulaires en France connaîtra une longue éclipse ; le Châtillonnais n’échappera pas à la règle. A partir de 1967 cependant, quelques tertres seront fouillés par R. Ratel, sous l’impulsion de R. Martin, par exemple à Chaume-lès-Baigneux ou à Larçon. C’est peut-être parce qu’ils avaient suivi les fouilles de Chaume-lès-Baigneux que G. H. Mongenet et A Gueneau, originaires de Poiseul-la-Ville, se décident peu de temps après à sonder, dans le vallon de Froide Fontaine, lieu dit "Pré Greusset", un tertre de très petite taille ; ils s’appuient il est vrai sur une tradition orale qui rapporte des découvertes effectuées dans le même secteur, au XIXe siècle, par l’instituteur du village.
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