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Avant que Louis XVI ne soit guillotiné, le 21 janvier 1793, les « amis du roi » l’avaient mis sept fois à mort. « Sept » est manière de compter ; et les « mises à mort », façon de dire ou plutôt de donner à voir. Dès le lendemain des grandes journées de juillet et d’octobre 1789, l’imaginaire royaliste subit un traumatisme dont il ne se relèvera jamais : la royauté est morte, mort est le royaume et le roi pourtant est toujours vivant ! Constat terrifiant mais qu’il est impossible d’avouer - et d’abord à soi-même - sinon par le détour de fictions, écrites d’abord, gravées ensuite. Cette reconstitution minutieuse, faite sur dossiers, d’une « vision des vaincus » jusqu’alors ignorée est aussi un essai stimulant sur l’autonomisation progressive de l’image par rapport au texte qui longtemps l’a portée. Car ce n’est pas le moindre des paradoxes de cette histoire que de voir les « amis du roi » inventer aussi, à leur manière, un des modes d’expression les plus neufs de la vie politique nouvelle, la caricature.