Sept. Il existe toute une mystique autour de ce chiffre. Les sept archanges de l'apocalypse, les sept couleurs de l'arc-en-ciel, les sept péchés capitaux, les sept merveilles du monde, les sept notes de musique, et bien sûr les sept mercenaires. Pour tout vous avouer, je m'en fous, j'ai jamais cru à ces conneries de chiffres sacrés. Mais c'est vrai que si on cherche on trouve, c'est ça qui est beau dans le grand bordel magique de la vie. Parce qu'en y réflechissant bien, les sept gaillards à qui je rends hommage dans ce livre, sont un beau mélange de tout ça à la fois : Les sept archanges de l'apocalypse, les sept couleurs de l'arc-en-ciel, les sept péchés capitaux, les sept merveilles du monde, les sept notes de musique, et bien sûr les sept mercenaires. Mais ce sont surtout sept chiens magiques, sept étoiles noires et tordues du drapeau américain, sept moudjahidines de la bibine, sept poilus sacrés, sept sauvages du mot de l'art et de l'amour, bref sept grands poètes. Sept bonhommes que j'aime, même s'ils m'ont bercé trop près du mur. Voilà donc sept hommages pour sept artistes. Dans l'ordre d'apparition : J. D. Sallinger, Richard Brautigan, Charles Bukowski, Henri Miller, John Fante, Jim Harrison et Raymond Carver. Comme dit Al Pacino dans Donnie Brasco : « Je te raconte pas ! » En plus on m'informe que Daniel Damart, le joyeux éditeur aurait éternellement sept ans et que Régis Gonzalez le grand qui crayonne avec mes mots aurait sept doigts. Moi-même il me reste sept dents. La vie est dingue. C'est merveilleux non ?
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