Les sciences de l'information et de la communication
Tournons-nous vers Le monde, pour en apprécier la diversité scientifique. L'objectif est de penser l'insertion des approches issues des pays émergents ou en développement, de construire des relations d'un type nouveau, fondées sur la coopération et la recherche d'intérêts communs. N'est-ce pas le propre du discours scientifique que de sans cesse se renouveler en s'adaptant au contexte social, culturel, économique, technologique et politique ?
Il convient donc d'ouvrir ces dernières boîtes maintenues fermées par les chercheurs en Sciences de l'information et de la communication, ce qui n'est possible qu'après avoir brisé le contrat narcissique et de s'être libéré des adhérences antérieures. La logique serait que le développement de la mondialisation s'accompagne d'une refondation des Sciences amenées à se développer sur des bases plus ouvertes, moins « européocentrées ». Le terme de « déoccidentalisation » des Sic peut prêter à confusion, mais il exprime, du moins partiellement, cette idée d'ouverture qui n'est point rejet d'un modèle pour un autre, mais explosion libératrice. Il ne s'agit pas de de mesurer l'écart avec l'autre puis d'en définir la distance, mais plutôt de retravailler et d'ébranler les catégories issues des certitudes de la pensée scientifique. Il ne s'agit pas non plus de vénérer la science venue d'ailleurs, ni de rejeter les fondements actuels des Sic mais d'oeuvrer pour une complémentarité nourricière autrement dit une hybridation fécondante voire un vivre ensemble scientifique.
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