Quand un ex-juge d'instruction (Laurent Lèguevaque, ayant démissionné en janvier 2005) parle de justice avec un candide (Frédéric Mazé), sans plus aucun « devoir de réserve », sans langue de bois, sans censure aucune, au fil de libres entretiens...
Un texte au vitriol, une balade parmi les erreurs judiciaires, celles, retentissantes, qui font les unes de la presse mais aussi celles, ordinaires, qui émaillent le quotidien de nos tribunaux et pourrissent nos vies.
Et, surtout, un carnet de route pour les candidats aux élections, contenant des propositions de réformes concrètes. De la démocratie participative appliquée à la justice. Puisque aujourd'hui enfin, les propositions viennent d'en bas.
En clair, un réquisitoire et un plaidoyer à la fois, pour une justice enfin humanisée.
Laurent Lèguevaque intègre en 1989 l'École nationale de Magistrature. Nommé juge d'instruction dans plusieurs villes de province durant treize ans. Après un premier polar intitulé « Accusé, couchez-vous » (Gallimard), coécrit avec Michel Embareck, il reçoit quelques remontrances de la part de sa hiérarchie. Le 17 janvier 2005, il démissionne de son plein gré pour dénoncer les raideurs de la magistrature. Son récit « Un juge s'en va » (L'Archipel) reviendra sur cette décision, extrêmement rare dans le milieu judiciaire. Son précédent livre, « Plaidoyer pour le mensonge » (Denoël) traite du fonctionnement de la justice.
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