Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
We gebruiken cookies om:
De website vlot te laten werken, de beveiliging te verbeteren en fraude te voorkomen
Inzicht te krijgen in het gebruik van de website, om zo de inhoud en functionaliteiten ervan te verbeteren
Je op externe platformen de meest relevante advertenties te kunnen tonen
Je cookievoorkeuren
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
L’École et la politique entretiennent, en France, des rapports ambigus et conflictuels. Leurs relations sont de permanents objets de débat. Ce sont aussi des objets de passions. Et, les passions retombées, le débat reprend sans cesse, chacun soupçonnant, chez l’adversaire, les pires intentions. Il y a toujours, pour les uns, le risque de « démantèlement du service public de l’Éducation nationale », comme il y a toujours, pour les autres, l’urgence absolue de libérer le système scolaire de l’emprise bureaucratique qui le paralyse. Les premiers craignent une poussée libérale, qui précipiterait le pays dans le chaos, et ferait voler en éclat l’unité républicaine. Les seconds ne cessent de dénoncer la paralysie d’une École coupée des réalités économiques, et fondamentalement inadaptée aux exigences de la modernité. Chacun veut imposer son modèle : l’École doit être, tour à tour, un sanctuaire, une entreprise, un contre-pouvoir à l’égard des familles, ou une institution satellite des collectivités territoriales... Maurice Niveau n’ignore rien de ces conflits. Il a été, pendant 25 ans, recteur d’académie et a connu, pendant cette période, douze ministres de l’Éducation nationale. Il a pu observer les effets pervers des discours convenus, et des préjugés politiciens. Il a rencontré tous les acteurs du système éducatif, et travaillé sans cesse avec eux à chercher des compromis qui ne soient pas des compromissions. Il croit aux vertus du discours vrai, qui n’hésite pas à regarder les choses en face, et exclut quelque démagogie d’où qu’elle vienne. C’est ainsi qu’il peut nous livrer ici sa vision de l’École. Éclairée par l’histoire, dégagée des controverses stériles, se refusant aux facilités idéologiques, qui désignent des boucs-émissaires plutôt que de construire des solutions acceptables par tous, il rêve d’un système éducatif libéré de la politisation excessive et de l’emprise des calculs électoraux. Mais son rêve pourrait peut-être se faire réalité, si l’École devenait, enfin, une affaire sérieuse, où l’on peut poser et résoudre des problèmes ensemble, plutôt que de se livrer à des anathèmes et à des excommunications. Pour y parvenir, Maurice Niveau n’élude aucune question, aussi délicate soit-elle : de la décentralisation à la violence, du voile islamique au rôle des recteurs, de la formation morale à la définition possible d’une laïcité pour aujourd’hui. Certains trouveront que le texte n’épargne personne. D’autres – d’accord ou pas d’accord avec l’auteur – verront bien qu’il constitue une véritable provocation, la seule qui vaille la peine : une provocation au débat, à l’engagement et à l’espérance.