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Qui sont-ils donc, ces paysans dont le nombre se réduit inexorablement, d’année en année ? Certains survivent sur une exploitation dont ils savent qu’elle disparaîtra avec eux. Leur seule ambition est de durer au moins jusqu’à leur mort. D’autres ont allègrement pris le virage d’une agriculture mécanisée, spécialisée, modernisée. Ils ont rêvé de plus de liberté et de responsabilité. Mais, pour certains, le réveil est aujourd’hui douloureux. Les dettes croissent plus vite que le travail capable de produire les remboursements. Ils rejoignent donc la paysannerie pauvre traditionnelle. Récents ou anciens, les paysans pauvres sont les victimes de l’évolution du système économique. D’autres encore ont réussi à agrandir leur exploitation et peuvent tirer parti du « progrès » technique qui élimine inexorablement les paysans pauvres. Cette paysannerie-là n’a pas les mêmes intérêts que la précédente. Mais elle ne peut pour autant être assurée d’avoir gagné son pari : sans cesse l’évolution économique provoque le glissement de paysans moyens vers les rangs de la paysannerie pauvre. Il y a enfin les « patrons » : ceux qui sont à la tête de plusieurs salariés. Leur nombre n’a guère varié depuis cinquante ans. Serait-ce que l’agriculture, par nature, ne convient pas aux formes capitalistes qui se sont si bien épanouies dans l’industrie ? Il existe des paysanneries en France. Et non pas un ensemble homogène. Des couches traversées de conflits, aux intérêts parfois convergents, parfois opposés. Michel Blanc examine comment se sont formées ces couches sociales, selon quels mécanismes, économiques et sociaux, elles évoluent, et quel est leur avenir.