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Récit à la première personne d’une psychiatre travaillant en maternité en Seine-Saint-Denis, ce texte rend compte du travail psychique de femmes immigrées dans des situations d’extrême précarité, incidemment de leurs troubles et de leur parcours. Le passage par l’hôpital est l’occasion d’une première confrontation avec une institution française qui se révèle être un lieu d’intégration et leur première expérience de la citoyenneté. Réflexion sur la condition de l’exilé·e, ce texte est aussi un témoignage sur la formation de psychiatre et un plaidoyer pour l’hôpital public.
« Elle est en chambre double. Assise sur son lit, la tête appuyée contre le mur, absolument immobile. Une grande femme noire, en survêtement noir, capuche relevée, la peau en proie à une acné surprenante chez une femme qui semble avoir passé la trentaine, le visage fermé, pas la moindre trace de larme. Quand je suis entrée, elle a tourné la tête, elle m’a considérée, puis a repris sa pose, le regard fixe, au loin. C’est vrai qu’elle impressionne. La voisine est une Pakistanaise qui ne parle pas un mot de français, mais pour un entretien, de toute façon, ce n’est pas le moment. » S. S.