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Médiéviste de renom, Joseph R. Strayer n’a jamais cessé d’interroger la nature et le fonctionnement des grandes monarchies féodales en Europe occidentale. C’est à l’apogée de cette recherche où l’érudition du spécialiste s’est affrontée aux problèmes de la théorie politique que J. R. Strayer a livré, dans Les Origines médiévales de l’État moderne, le sens de ses travaux. Le propos de l’auteur se développe dans trois directions : — À partir d’une opposition contrastée avec la Cité-État, d’une part, et l’Empire, de l’autre, comprendre ce qu’est l’État moderne et tenter de répondre à la question de sa naissance, que Strayer fait remonter au XIIe siècle. C’est au sein même de la féodalité qu’est née en France et en Angleterre cette forme politique spécifique destinée à devenir un modèle presque universel. — Présenter l’hypothèse nouvelle que les premières institutions permanentes concernaient les affaires intérieures et non les affaires extérieures. Justice et finance sont les lieux d’institutionnalisation de l’État et de constitution de la bureaucratie. — Faire apparaître combien le processus d’édification de l’État moderne prend son origine dans la destruction des appartenances familiales, locales et religieuses pour laisser surgir un nouveau loyalisme à l’égard de l’État. Si l’auteur tend à répondre de façon affirmative à la question : l’État est-il l’horizon politique indépassable de notre temps ?, il n’en rappelle pas moins que décrire un phénomène n’est pas signe qu’on l’approuve.