Les noirs chevaux des Carpates
L'immense succès remporté par la 25e heure ferait presque négliger le reste de l'oeuvre de Virgil Gheorghiu (1916-1992).
L'exemple le plus choquant de cette tendance à l'oubli est le roman que voici. Paru initialement, en 1961, sous le titre La Maison de Petrodava, depuis longtemps introuvable, cette « rhapsodie roumaine », comme la qualifie Thierry Gillyboeuf dans sa préface, est « l'autre » chef-d'oeuvre du grand écrivain.
Mélange de roman et d'épopée, il raconte l'histoire à la fois grandiose et tragique d'une dynastie de montagnardes courageuses, de femmes inflexibles, intransigeantes jusqu'à l'extrême - c'est-à-dire jusqu'à la mort.
« Ce n'est pas une oeuvre de fiction pure, nous avertit Gheorghiu, mais plutôt une chronique du monde d'où je viens. »
Un monde peuplé - hanté, pourrait-on dire - d'animaux magnifiques et mystérieux, dotés de pouvoirs étranges : « les noirs chevaux des Carpates ».
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