À la différence d'un épaveur, un naufrageur amène les navires à s'échouer, en allumant des feux guidant les bateaux vers les écueils.
L'histoire se situe au début du XVIIIe siècle, de la côte bigoudène au Cap Sizun, époque dure et difficile où les naufrageurs régnaient en maîtres. Dans ce milieu cruel, chaque personnage s'agrippe désespérément au temps qui se dérobe et on sent leurs âmes égratignées par la violence des lieux.
Mais voilà que tout à coup va émerger un coeur d'enfant. C'est Maiwenn, une jeune fille ! Elle est symbole d'espoir.
Elle est l'expression ultime de la tendresse. Bien que le roman se passe sur la côte du Pays bigouden, il serait vain de chercher les grottes qui servent d'abris et d'habitat aux naufrageurs. Celles-ci sont le pur produit de l'imagination de l'auteure.
On y trouve d'abord un rythme ; un rythme qui grise. Le texte va au-delà de la simple lecture, c'est un texte qui emporte. Sa lecture est un instant unique où se déversent des cascades d'angoisse, d'amour, de peur, mais surtout de beauté. On bascule au fil des mots de l'ombre à la lumière. Il y a une sorte de déraison dans le roman, mais n'est-ce pas une des facettes du romantisme ?
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