Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
We gebruiken cookies om:
De website vlot te laten werken, de beveiliging te verbeteren en fraude te voorkomen
Inzicht te krijgen in het gebruik van de website, om zo de inhoud en functionaliteiten ervan te verbeteren
Je op externe platformen de meest relevante advertenties te kunnen tonen
Je cookievoorkeuren
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
L’orientalisme et l’idéologie nationaliste ont laissé dans l’ombre les relations pluriséculaires nouées par l’Iran avec le reste du Moyen-Orient, mais aussi et surtout avec le Caucase, l’Asie centrale, le sous-continent indien et l’Extrême-Orient. Il en est découlé une perception distordue de l’histoire du pays. Depuis une quarantaine d’années, l’exil politique, l’expatriation économique, la généralisation du commerce transfrontalier, les pratiques de pèlerinage, l’engagement internationaliste dans différents conflits de la région ont conféré une importance accrue à l’institution de la frontière. D’autant que l’Iran est devenu un pays d’immigration et de refuge, accueillant sur son sol plusieurs millions d’Afghans et d’Irakiens. En outre, la frontière géographique et politique met en jeu d’autres frontières, entre les genres, entre le public et le privé, entre la légalité et l’illégalité, entre le religieux et le profane. Fariba Adelkhah se livre à une anthropologie des pratiques sociales du voyage en privilégiant l’étude des réseaux financiers et commerciaux transfrontaliers à l’échelle du Grand Khorassan et du golfe Persique, de l’expatriation au Japon, de la diaspora irano-californienne, de l’immigration afghane en Iran, des pèlerinages sur les lieux saints de Syrie et d’Arabie, des rêves de départ et de retour qui habitent le corps social. Au fil d’une observation participante s’étalant sur une dizaine d’années, elle apporte un éclairage neuf sur l’économie politique du néolibéralisme en République islamique, sur la participation sociale des femmes, sur la conscience nationale et religieuse – en bref sur ce qu’être Iranien (et Iranienne) veut dire, au jour le jour, et sur l’ambivalence des appartenances ou des identités. Quand les voyages forment la nation…
Fariba Adelkhah, anthropologue, est directrice de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques (SciencesPo-CERI). Elle a notamment publié La Révolution sous le voile. Femmes islamiques d’Iran (Karthala, 1991) et Être moderne en Iran (Karthala, 1998, nouvelle édition augmentée en 2006). Elle poursuit actuellement des recherches sur la société afghane.