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Jean Pierre Compain n’aura jamais à solliciter son imagination pour écrire ses livres. Il lui a suffi, il lui suffira de dire ce qu’il a voulu, ce qu’il a vécu, ce qu’il est. Son destin est comme les enfants, les éternels enfants auxquels il consacre aujourd’hui sa vie, « exceptionnel ». « Par-delà l’écorce » l’annonçait, « L’œuvre d’Emmanuelle » l’a confirmé en son temps, maintenant « Les longs cous » Au fait, ces « longs cous », d’une si haute exigence littéraire, qui évoque des personnages, des paysages, des scènes d’enfance ou d’amour, en quoi ce récit entre-t-il dans le destin de l’auteur ? Il y entre si bien qu’il en est probablement la clé. Si Jean Pierre Compain n’était pas né à Châtelaillon, près de ces marais hantés, à l’époque des migrations, par « les longs cous », si son regard d’enfant n’avait pas suivi leur envol vers de lointains « ailleurs » ensoleillés de rêves, si à tel moment de sa vie, jeune encore, il n’avait consommé « l’arrachement » (qui fut le premier titre du livre), ce dernier aurait-il été écrit ? Des marais sauvages à la trop confortable Hêtraie, symbole de tous les étouffements, de l’initiation du père Planchet aux liens, subtils et forts, que sait tisser l’amour ; des aspirations folles de l’adolescence à la révélation, blanche et mortelle, du Grand Nord, il n’y a qu’un pas, celui du réel, celui qui conduisit à 21 ans J. P. Compain au Québec. Pour pénétrer dans le labyrinthe de cette vie, « Les longs cous », comme tout récit à la limite de la confidence et du poème, « légende réaliste » selon l’auteur, est un fil précieux. À mots couverts, mais à mots vrais, il dit tout. C’est pourquoi le présent récit que Diane Beauchamp, désormais élément essentiel du destin de J. P. Compain, a merveilleusement compris et illustré, trouve naturellement sa place auprès de « Par-delà l’écorce » et dans la perspective bouleversante de « L’Œuvre d’Emmanuelle ». Il n’y a là ni solution de continuité, ni pause, ni divertissement, mais le même cours obstiné d’une vie remontant inlassablement de la mer à ses sources. Jean Huguet