Je t'écris ce matin d'été qui lisse la campagne qui ne découpe rien qui donne et multiplie
Un matin d'été rond comme un fruit Un matin d'ici
Du peigne du soleil partent des lenteurs
Ça ouvre la lumière comme des bras Ça tremble tiède
Tellement que ça mouille les yeux sous la paille du chapeau
Au seuil de la beauté pleurer n'est pas pleurer
N'est-ce pas Jean ?
Une « correspondance », donc ? Mais le mot « correspondance » prend ici tout son sens de correspondance des âmes.
Comme l'observe Jean Chatard, l'un des destinataires et le Préfacier de ce recueil de Marie Desmaretz, chacune de ces lettres-poèmes « est un élan, élan d'une artiste pour ses nombreux amis ». Un élan, d'un même mouvement don et oubli de soi, qui permet à Marie de pénétrer « dans l'intime de chacun ». Serait-ce « indélicat » ? Non ! « C'est seulement tendre », corrige le Préfacier. Et parce que, dans ces lettres-poèmes, la tendresse se répand, « le lecteur se sent plus riche, plus tolérant, plus généreux »...
Heureux lecteur, convié par la douce Marie Desmaretz à partager la tendresse, lait et miel de la poésie, et de la vie !
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.