Les jardins tiennent une place privilégiée dans l'œuvre de Zola. Le présent ouvrage a voulu les étudier, non pas d'un point de vue botanique et architectural, mais comme figures de l'inconscient. Les jardins deviennent alors des métaphores du corps, et les parcours des personnages sur leur territoire miment leur affrontement à la famille, à la sexualité, au pouvoir.
Le Paradou de La Faute de l'abbé Mouret, espace originel par excellence, inaugure une série de jardins et de paysages, provinciaux ou parisiens, bourgeois ou populaires, que complète le rivage maritime de La Joie de vivre.
Ces mêmes paysages deviennent ainsi des espaces mythiques, des décors de scènes primitives, renouant avec de très vieux récits, fondateurs de notre culture.
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