Les inégalités dans l'union européenne et ailleurs
La mondialisation avance à pas de géant. Elle creuse sans vergogne les
inégalités, au profit d'une infime minorité et au détriment de l'immense
majorité, notamment des plus pauvres et des chômeurs, mais aussi de notre
planète, de plus en plus pillée et fragilisée.
Née du refus des guerres qui l'ont marquée, et fondée sur l'idée profondément
humaniste du regroupement des peuples, l'Union Européenne reste trop
méconnue des Européens eux-mêmes. C'est pourquoi l'auteur a d'abord
voulu décrire les populations qui la composent, en fonction des domaines
de développement humain - revenus, santé et éducation -, puis les inégalités
qu'elles connaissent, notamment selon la répartition des revenus ou le genre ;
enfin les comparer, entre elles mais aussi par rapport à d'autres populations du globe.
Certes, aux extrêmes, la Bulgarie et la Roumanie restent éloignées de la
Finlande ou de la Suède, mais de façon assez similaire aux deux parties
de l'Allemagne avant leur réunification ; et plusieurs anciennes républiques
socialistes de l'Est, n'ont rien à envier, notamment en matière d'éducation ou
de réduction des inégalités, à celles de l'Ouest ou du Sud...
L'UE possède un atout majeur, sa relative homogénéité : aucun État n'atteint
la situation de pauvreté de l'Inde ou de la Chine, ni les inégalités sociales que
connaissent l'Afrique du Sud ou le Brésil. Elle est en mesure de produire un
bel exemple de complémentarité entre progrès du développement humain et
réduction des inégalités. Il appartient aux forces politiques de s'en saisir. Et
si, enfin, on osait ?
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