Balzac, Marie d'Agoult, Liszt, Pierre Leroux, Charpentier, Chopin, Pauline Viardot, Delacroix, Bocage, Clésinger, Lambert, Dumas fils, le Prince Jérôme Napoléon, Calamatta, Théophile Gautier, Alexandre Manceau, Flaubert, Tourgueniev... Une grande partie de ce que le XIXe siècle a produit en artistes, journalistes, hommes politiques, comédiens et philosophes, est passée par Nohant. Il fallait bien de l'érudition et du courage pour reconstruire à partir de l'immense correspondance rassemblée par Georges Lubin, des agendas, des articles de presse, de l'oeuvre autobiographique, le puzzle de l'histoire de cette maison. Par son ouvrage, Sylvie Delaigue-Moins nous en ouvre, toute grande, la porte d'entrée. Elle nous guide chaleureusement, de souvenir en souvenir, nous rendant intime tel ou tel visiteur séjournant dans la famille Sand. Grâce à ces pages, largement documentées, nous sommes, à notre tour, invités privilégiés à Nohant et témoins directs de l'intensité de tous ces événements. La manière habile dont Sylvie Delaigue-Moins a réussi à « fictionner », sans jamais la trahir, la vérité historique à partir de multiples sources de documentations, fait de ce récit un grand moment d'humanité.
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