Du marquis de Saint-Papoul, devenu député, à l'abbé
Mionnet ; de la petite Françoise Maïeul au journaliste
anglais Bartlett ; ou d'Ortegal, le peintre cubiste,
à Strigelius, encore obscur poète symboliste ; l'univers
des Hommes de bonne volonté s'élargit au cours
de ces sept nouveaux épisodes qui conduisent le récit
au seuil de l'été 1914 et à la célèbre «Présentation
de la France»...
C'est l'époque de la «montée des périls», retracée
à travers les intrigues politiques et les menaces
de la diplomatie internationale, que le ministre Gurau
tente de dominer, tandis que Laulerque, maintenant
affilié à la mystérieuse Organisation, découvre les arcanes
d'un «monde vu par en dessous».
Période troublée, difficile pour d'autres personnages :
pour Georges Allory, l'écrivain mondain, que son échec
à l'Académie plonge dans la recherche d'un «abîme»
qui le révélerait enfin à lui-même ; pour Mionnet
qui, deux fois, en province puis à Rome, se voit confier
de délicates missions officieuses ; pour l'ouvrier
Maillecottin, inquiet, non sans raison, au sujet de la vie
de sa soeur Isabelle ; pour Viaur, jeune savant installé
à La Celle-les-Eaux, dont les recherches, hors
des sentiers de la science officielle, sont mal accueillies
par les pontifes.
Quatre années de conflits, privés et collectifs, que
les plus lucides de tous les héros, Jallez et Jerphanion,
affrontent, commentent, avec la gravité ou l'humour
qui caractérisent si souvent Jules Romains lui-même.
Olivier Rony
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