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Qu'un modeste employé aux écritures - Monsieur Ghichka en l'occurence - rencontre un généreux inconnu qui, sans explication, lui offre le gîte et le couvert, cela ne se voit pas tous les jours. Que de circonstances de la vie conduisent Monsieur Ghichka à devenir inséparable d'un singe en rupture de zoo, un singe prodigieux au demeurant, capable de mimer à la perfection n'importe quel personnage humain, le danseur andalou, la madone des sleepings ou Monsieur Ghichka lui-même, cela ne va pas de soi non plus. Ces personnages et ces situations ne se rencontrent que dans la sacoche d'Alain Gerber, qu'il a peut-être héritée de quelque arpenteur en dérive entre Belfort et Prague. Mais il suffit - rien n'est plus simple - de mettre sa montre à l'heure de l'écrivain pour que commence le bonheur. Laissons-nous donc porter, dans ce monde "qui ne se rappelle plus comment il a perdu la mémoire", par les singulières prouesses du singe, les émois, étonnements et déconvenues amoureuses de Monsieur Ghichka, tous ces gags renouvelés qui, soudain, nous conduisent dans une lande où s'amassent les plus noires prémonitions. Du reste, pour singulières que soient ces aventures entre rires et larmes, l'univers qu'elles composent ne fait que réinventer le nôtre. Il le double sur un mode burlesque et, à l'occasion, déchirant. Mais qu'on l'interroge et qu'on s'y interroge : c'est notre visage qu'il renvoie, et celui du singe qui nous habite.