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Alberte, que tout le monde prend pour une femme énergique, indépendante, destinée à être chef d’entreprise — et qui, dans une certaine mesure, est tout cela — s’éprend d’un homme qui la regarde à peine, sait tout juste qu’elle existe. Ainsi cette fille de notre époque sera habitée par un sentiment tel qu’en éprouvaient, ou du moins nous le leur attribuons, les dames du temps jadis. En apparence, l’histoire que nous conte Clarisse Francillon est donc simple, mais Alberte n’est pas seule, ou plutôt les autres l’environnent, ne cessent jamais de rappeler leur présence. Ce sont les drames de famille, les difficultés d’argent et de logement, les mariages, les liaisons qui se font et se défont. Ce sont les luttes politiques. Ce sont les guerres. L’art de Clarisse Francillon est de plonger le lecteur, immédiatement, dans l’épaisseur de la vie dans son désordre, dans son mouvement lent ou rapide. Le lecteur est avec les personnages dans la maison, dans la rue, sans préambule, jeté au milieu d’eux, avec eux. Le rare mérite de l’auteur, en effet, est de faire vivre et parler ses personnages comme si personne ne les regardait et ne les écoutait, comme s’il n’existait pas de lecteur. Clarisse Francillon n’a pas recours pour cela, au monologue intérieur « classique » ; c’est le roman lui-même qui monologue. Mais la vie ne s’arrête pas : l’amour d’Alberte durera des années, une sorte d’épreuve dont elle ne voit pas la fin, une quête du Graal sans gloire. Mais aujourd’hui existe-t-il encore un Graal ? L’histoire d’Alberte paraît éternelle ; telle qu’elle nous est narrée, elle n’appartient qu’à notre époque.