Pourquoi les hommes se mirent-ils à cultiver des végétaux qui poussaient en abondance autour d'eux ? Et comment l'idée d'une transformation de plantes sauvages en domestiques a-t-elle pu germer à l'esprit pour la première fois ?
Le présent ouvrage bouscule notre compréhension des débuts de la civilisation. Il montre qu'en amont des préoccupations alimentaires, la mise en culture des plantes fut motivée par un transfert des forces vitales des défunts vers les plantes. Ce transfert conduira à la création de lignées de graines-ancêtres à l'origine de la domestication mais aussi des premières religions.
Rigoureux, documenté, tout en restant accessible, ce livre se fonde sur les dernières découvertes de l'archéologie du Proche-Orient et de la biologie. Écrit comme une enquête, il passionnera un large public et interpellera les spécialistes, qu'ils soient archéologues, biologistes, historiens des religions, anthropologues ou philosophes. En outre, il bousculera la manière de « faire » les sciences humaines, comme le fit le travail de Lévi-Strauss en son temps, grâce à son approche totalement inédite.
« Cette nouvelle théorie « naturaliste », qui tente d'impliquer davantage biologie végétale et génomique dans un débat trop souvent centré sur la seule archéologie, apporte un regard renouvelé sur un phénomène encore mal élucidé. Au-delà de la sphère ici privilégiée - le Proche-Orient - cet ouvrage est aussi une invitation à réfléchir sur les origines de la domestication dans les autres berceaux mondiaux de l'agriculture. »
Jean Guilaine
Vers une nouvelle manière d'appréhender les sciences humaines
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