Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Le soir du 18 juin 1940, à Londres, après avoir lancé son célèbre appel, le général de Gaulle sent une certaine mélancolie l’envahir, quelque peu inquiet devant l’ampleur de l’engagement qu’il vient de prendre. Malgré sa foi, il se prend à douter. Il se voit solitaire, démuni de tout : « Comme un homme perdu au bord d’un océan qu’il prétendrait franchir à la nage ». Le général n’est cependant ni naufragé, ni vraiment esseulé. D’autres Français gagnent également la capitale anglaise et s’y rassemblent. Certains accourent aussitôt à ses côtés, dès le 19 juin, attirés par l’initiative de cet officier inconnu. D’autres se présenteront spontanément, les jours suivants, sans l’avoir entendu. Certes, la colonne n’impressionne pas par le nombre. Fin juillet 1940, ils seront très précisément deux mille cinq cent quarante-huit… « Une poussière de soldats », soupirera de Gaulle. Qui ajoutera : « Dieu que l’épée est courte ! » Le mouvement n’attire que les subalternes, les galons de laine, les hommes du rang et des civils. Néanmoins tous déterminés à se battre encore, à résister. Mus par la fierté, le patriotisme, la colère, l’engagement politique, la liberté de conscience, le goût de l’aventure, voire celui de la gloire. Ce livre témoigne de ce que fut cette épopée, comment naquit le front du refus. Les premiers pas parfois difficiles de ces Français qui, dans un Londres lui-même physiquement engagé dans la guerre, réussirent à faire naître ce qui paraissait alors incroyable : la France libre.