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Les flots roulant au loin, deuxième roman de Maurice Schumann, font écho, un écho antagoniste, à la première œuvre de l’auteur : le Rendez-vous avec quelqu’un. Après la découverte de la communication entre deux êtres en plein enfer concentrationnaire, à la porte même d’une chambre à gaz, voici l’incommunicabilité, dans son absolue nudité. Ingrid, telle que la découvre Frédéric, jeune peintre danois, à la fin du siècle dernier, sur le « premier banc » de pierre du jardin des Tuileries, n’est qu’en apparence une sœur aînée de la Folle de Chaillot. Qui est-elle ? Pourquoi le français est-il, pour elle, une langue interdite ? En l’écoutant, Frédéric — qui la prend pour modèle de son premier et unique portrait — sera plongé, pour jamais, dans l’univers auquel il se croyait le plus étranger : celui de l’indéchiffrable et de l’intraduisible. L’aventure fantastique que lui révèle « la princesse du Nord » cinquante ans après l’avoir vécue « ne se sera déroulée qu’une fois lorsque s’achèvera la longue histoire des hommes ». Mais le nœud du drame — dont plusieurs protagonistes sont des personnages historiques — est une vieille loi du Royaume de Danemark : un condamné à mort, même quand le bourreau lui avait déjà lié les mains, avait la vie sauve si le roi — fût-ce au hasard d’une chasse — venait à faire irruption sur le lieu du supplice. Quand « les flots roulant au loin » auront englouti le mystère, il ne restera de la fée des Tuileries qu’un portrait-mirage. Mais le portraitiste qu’il aura rendu célèbre refusera, dès lors, de le voir. Il en détournera son regard pour « dompter sa blessure sans la fermer » par un travail incessant et solitaire, mais aussi pour entendre la même voix intérieure lui redire : « On se trompe toujours d’angoisse quand il s’agit d’un autre. »