Pourquoi Béatrice doit-elle mentir sur son âge pour trouver un travail ? Pourquoi le mot « ménopause » lâché dans un dîner provoque-t-il l'effroi des convives ? Pourquoi cette DRH fond-elle en larmes en évoquant le sort des femmes de plus de 50 ans dans son entreprise ? Pourquoi la liberté sexuelle d'Émeline, ou de Madonna, semble-t-elle tout à coup obscène ?
Si, pour la première fois, les femmes ont les moyens de vivre pleinement leurs 45-65 ans, elles se heurtent à l'alliance de deux puissantes discriminations : le « genre-âge ».
Charlotte Montpezat, 57 ans, a vécu cette stigmatisation, cette mise au rebut. Oui, elle enrage. À rebours d'une société qui cherche à les effacer, elle a écouté des quinquagénaires raconter leurs expériences professionnelles et intimes, collecté les études dans le monde entier et s'est penchée sur sa propre expérience. Comment accepter ces stéréotypes où ni elle ni ses contemporaines ne se retrouvent ? Comment accepter que son âge soit perçu, dans l'entreprise et dans sa vie amoureuse, comme un handicap ? Comment battre en brèche ces idées toutes faites d'une violence inouïe ?
Des solutions existent. Des raisons de ne pas lâcher, aussi. Pour, enfin, ne plus avoir peur de ses 50 ans et des belles années qui suivront.
Un manifeste flamboyant.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.