Dans le quatrième volume de Asuka Ryôko sont regroupées 7 traductions:
2 textes intitulés Takitsukegusa et Moekui qui traitent des maisons closes et décrivent la situation des filles de joie à l'époque Edo.
2 textes de Nô intitulés: Eguchi et Uneme qui abordent le thème des filles de joie ainsi que celui des concubines de l'Empereur.
2 sermons que le moine Hônen (1133-1212) prêchait aux filles de joie; et enfin,
1 sutra intitulé Kanmuryôju-kyô commenté par le moine Hônen, dans lequel le Bouddha Çâkyamuni indique à la reine Idaike le moyen, pour les femmes, de renaître en Terre Pure.
Les filles de joie comprennent les prêtresses des temps anciens jusqu'aux prostituées dans les maisons closes autorisées par le gouvernement de l'époque Edo. Elles avaient pour fonction de contenter le coeur - des dieux ou des hommes; elles chantaient, dansaient, offraient bonne chère et saké aux clients et finissaient la nuit avec eux. Dans un contexte où la prostitution était simplement considérée comme une profession, le Bouddhisme la jugeait comme une action misérable qui menait les filles de joie en enfer. Parmis les moines japonais, Hônen faisait alors figure unique en prêchant aux filles de joie que, si elles n'avaient d'autre moyen de gagner leur vie, elles devaient alors garder leur condition mais devaient réciter le nom du Bouddha Amida. Cette récitation, appelée «nenbutsu» constitue une véritable pratique qui conduit les êtres jusqu'à la Terre Pure que décrit Kanmuryôju-kyô.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.