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Tous honnêtes ! Tel aurait pu être le titre provocateur de ce livre. Ce n'est pas un livre sur "les affaires", mais une mise à plat minutieuse, détaillée et argumentée des relations entre argent et politique. La plupart des hommes politiques gagnent peu, coûtent peu aux Français et n'ont guère la volonté de s'enrichir de manière illicite. Seuls les ministres, les maires des grandes villes, les présidents et vice-présidents de conseils généraux ou régionaux ont la possibilité de multiplier les frais de fonctionnement et de représentation. De plus, ils ègrent des budgets importants et ont des pouvoirs de décision réels. C'est là que résident les tentations. La corruption ne concerne en fait qu'une toute petite partie des politiques. Et c'est le goût du pouvoir plus que celui de l'argent qui motive bon nombre d'entre eux. Au total, le fonctionnement de la démocratie et de la vie politique ne coûte que quelques francs par an à chacun d'entre nous. Vive le financement privé ! Voici la seconde provocation de ce livre. Aujourd'hui la quasi-totalité de la classe politique crie haro sur le financement des partis et des campagnes électorales par les entreprises. L'auteur dénonce l'hypocrisie du propos et montre qu'un tel choix risque de favoriser le retour de pratiques illicites et de renforcer le centralisme des appareils de partis. Jean-Luc Uguen est conseiller à la Cour des comptes et enseigne la science politique à l'université de Bretagne occidentale.